La polygraphie ventilatoire nocturne : dans quel but ?
Tout diagnostic des troubles du sommeil doit apporter des données suffisamment grandes pour amener à la validation l’examen. La polygraphie ventilatoire nocturne ou la PSG (polysomnographie) sont des systèmes permettant d’obtenir, via différents critères, des valeurs de ronflement ou d’apnée obstructive si le temps d’enregistrement est suffisamment long et que les capteurs sont suffisamment fiables.
L’apnée du sommeil est l’un des symptômes les plus diagnostiqués lors des dépistages, impactant la santé, mais pouvant amener facilement à des traitements. Dans ce cas, un appareil à pression positive continue (PPC) pourra être proposé par le médecin.
Apnée, hypopnée, ronflement…, tous ces symptômes peuvent être détectés avec une polygraphie ventilatoire.
Le patient, suivi en clinique, hôpital ou à domicile sera pris en charge.
Le diagnostic sera alors établi en fonction des différents critères fournis par une polygraphie ou une polysomnographie. La pose d’un oxymètre permettra de déterminer la saturation en oxygène.
Chaque diagnostic déterminera le nombre d’événements respiratoires du patient via notamment l’iah.
Il est important que les valeurs enregistrées soient les plus complètes possible pour que les résultats permettent, dans un délai assez court, d’établir un diagnostic en concordance avec les troubles détectés.